dimanche 12 octobre 2014

La serviette papillon

Après le sac à langer de Chloé (qu'elle a même fait un article ici sur son blog gniiiii!), voici la serviette papillon de Chloé!
Faut croire que les bébés m'inspirent, je suis prolifique en ce moment.
Pour la petite histoire j'ai découvert le concept de la serviette papillon via mon boulot, c'est ça de passer sa vie dans les magasins de puériculture!

Il s'agit donc d'une serviette que l'on accroche autour du cou et qui permet ensuite d'envelopper son bébé encore tout mouillé du bain, sans avoir à le poser sur la table à langer et donc risquer qu'il prenne froid (parce que souvent la table à langer est dans la chambre).

Le concept étant vraiment génial et complètement réalisable, je me suis lancée sans filet, et sans tuto pour une fois. Je ne suis pas mécontente du résultat, mais il faut dire que la réalisation est ultra simple. Le plus dur étant les finitions, parce que pour le coup c'est de l'improvisation totale. D'ailleurs ça se voit un peu sur le col et le début du biais.
Pour le reste, ma petite fierté c'est la gestion des angles avec le biais, je commence à maîtriser la pose.


  1. On attache la serviette autour du cou grâce au scratch
  2. On prend le bébé (ici le chat parce que j'ai pas de bébé)
  3. On rabat les côtés de la serviette pour emmitoufler le chat le bébé et on n'oublie pas la capuche pour ne pas prendre froid!
Un grand merci à mon Chéwi pour avoir faire le modèle. Et au chat pour sa tête d'abruti sur les photos.

Quelques détails supplémentaires:



Pour les fournitures, l'éponge et la popeline imprimée tortue viennent de "Tissus Ursule" (classe comme nom n'est-ce pas) à Saint-Maximin (60).

Y'a plus qu'à l'offrir!

lundi 6 octobre 2014

Le come-back! Ou comment je ne suis pas mourrue



Voila donc une bonne année que je n'ai rien posté sur ce blog... Mon dieu que le temps passe.

Rassurez-vous (ou pas), je ne suis pas mourrue, c'est juste que je n'avais ni le temps, ni l'envie. Mais c'est revenu, enfin au moins pour l'envie, pour le temps, on verra.

Pour résumer brièvement l'année qui s'est écoulée:
1. Je suis partie à Berlin vivre avec mon Chéwi en août dernier
2. J'ai trouvé du boulot à Berlin. C'était un stage.
3. J'en ai eu marre d'être payé au lance-pierre et d'être encore stagiaire à 24 ans.
4. J'ai cherché du boulot en France dans mon domaine de prédilection: le jouet.
5. J'ai trouvé en février.
6. Je suis partie de Berlin pour m'installer à Pantin (le choc est rude).
7. Chéwi m'a suivi cette fois-ci.
8. Je kiffe mon job.

Entre temps, j'ai continué mes projets couture/crochet, j'ai tellement de "work in progress" que j'ai de quoi alimenter ce blog pour les deux ans à venir!

Mon dernier gros projet c'était le sac à langer de ma siouper copine qu'on se connait depuis super très longtemps (genre au moins 22 ans, comme je te le dis).
Ben oui, elle nous rajeunit pas, elle s'est mariée et elle a accouché le 15 septembre dernier d'un p'tit Renard. Alors pour fêter ça je lui avais promis un sac à langer. Le temps de gestation a au moins été aussi long que pour un vrai mouflet, on peut donc parler d'accouchement pour ce sac. 
Grâce à ce super tuto des mères Taupes, Chloé a son sac personnel unique. Rien que ça!
Alors pour celles et ceux (pas de discriminations sur ce blog) qui cousent, je ne recommande pas projet aux débutants, c'est CHAUD LES MARRONS. Bon après si vraiment vous êtes pugnace et que la gestion des angles ne vous fait pas peur, foncez, le résultat en vaut la peine.

Voici la bêêêête: 
Tissu extérieur: toile en coton "Birds" de Nathalie Leté
Doublure: coton enduit orange à pois
Le tout acheté dans une petite boutique du centre ville de Nantes (sorry je n'ai plus le nom exact).
Pour le reste des fournitures: marché Saint Pierre dans le 18ème (Tissus Reine pour être précise cette fois).





Comme je suis une indécrottable feignasse femme très occupée, je n'ai pas eu le temps de livrer le sac avec sa bandoulière. Je l'ai fini dimanche, 

Attention, teasing! Comme je suis à fond dans les bébés, toujours pour Chloé je suis en train de faire une serviette "papillon", et comme je ne trouve pas autre chose que des liens marchands pour expliquer le concept, je vous laisse chercher vous même dans votre navigateur préféré !




mardi 6 août 2013

La fille qui fait du canoë

En juillet, j'ai eu 5 jours de vacances avec Chéwi.
C'était merveilleux parce que la dernière fois que ça nous est arrivé, on bénéficiait encore des vacances scolaires (notez toute la nostalgie dans cette évocation).

Bref, j'avais très envie de faire une activité nature de type sportif-du-dimanche (et encore, un sur 6) ET d'aller voir de mes yeux propres une des merveilles du coin, le Pont du Gard.
Et comme la vie est parfois bien faite, il se trouve que le Pont du Gard enjambe les Gorges du Gardon, elles-mêmes propices aux descentes en canoë.
Pile poil ce qu'il me fallait donc.

Le seul problème c'est que Chéwi, les sports d'eau (bon je vais remplacer le mot sport par loisir, c'est plus représentatif de l'esprit que je voulais donner à cette journée), c'est pas son truc. D'ailleurs il avait été formel dès le départ : NON

Sauf que je suis têtue et que j'avais trèèèèèèès envie de faire du canoë dans les gorges du Gardon c'est trop cool bon sang pourquoi tu veux pas?

Et Chéwi a fini par céder parce que de toute façon c'était ça où aller à la plage, un truc qu'il déteste encore plus visiblement.

Donc nous voila parti vers Collias, le point de départ de pratiquement toutes les balades en canoë de la région.

Magnifiquement vêtus de gilet de sauvetage et munis de pagaies nous voici parti à l'assaut de la balade à bord de notre frêle if de plastique. 

Donc le décor est planté, un couple, sur un canoë, qui doit pagayer de concert. 

Bon je vais mettre fin au suspens de suite, mais oui, on s'est engueulé. Et c'était très drôle, surtout pour les autres canoétistes.
Bon déjà, on n'avait strictement aucune forme de coordination, c'était le gros bowdel. Chéwi avait du mal à intégrer que pour aller à gauche il faut pagayer à droite et pour vice versa, du coup ça perturbait mon aptitude naturelle à diriger notre embarcation. Ensuite, les seuls moments où il pagayait du bon côté, bah moi, surprise je n'avais pas le temps de rectifier la trajectoire, alors on finissait souvent à contre-sens. Sans compter la fois où on a carrément foncé dans la berge qui était plus haute à cet endroit précis. J'ai beaucoup rigolé sur ce passage, Chéwi beaucoup moins, faut dire qu'il était couvert de terre, de feuilles et de branchages. 

C'est non sans efforts que nous avons enfin franchi le fameux Pont du Gard:



Bon ça en valait la peine quand même. 

Ensuite je la fais courte, un gros orage a éclaté au moment pile où on débarquait, on a eu juste le temps de se mettre à l'abris dans le bus qui nous a ramené au point de départ!

La morale de cette histoire:

Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis!



mercredi 31 juillet 2013

La fille qui se gare dans les parkings, épisode 2


Chers lecteurs, comme vous le savez peut-être déjà, je vis dans une grande résidence avec pleins de parkings dedans, des souterrains, des pas souterrains, des qui-ferment-mais-qu'on-peut-pas-rouvrir-ensuite (épisode 1 ici) etc...

Donc, ce matin, un matin comme les autres, tête dans le tutu pour cause de félidé matinal, une plancha de 153kg sous le bras, je ferme ma porte (non sans avoir couru après le fauve dans tout le couloir), je m'avance vers les ascenseurs et après 2 minutes à m'acharner sur le bouton d'appel, je constate, non sans un certain désespoir, qu'ils sont en pannes. Tous les deux. En même temps. Pile quand je transporte un truc lourd. Caca qui pue.

J'habite au 6ème étage, mais comme je suis dans le sens de la descente c'est pas trop fatiguant, ça va. Bon sauf que j'ai toujours ma plancha de 153kg sous le bras, qu'il fait chaud et que je transpire déjà. Glamour inside. C'est là que la connexion neuronale se fait enfin, comment vais-je accéder à ce maudit parking souterrain alors que le seul moyen d'y entrer, c'est l'ascenseur qui descend au -1 et que l'escalier lui, s'arrête au rez-de-chaussée? Une idée? Non? Oui? Rentrer par l'entrée voiture? Mais ouiiii quelle brillante idée! Sauf que si vous avez bien lu l'épisode 1, vous sauriez que je laisse habilement la télécommande d'accès dans ma voiture, qui elle est dedans. Et moi dehors.

Heureusement pour ma plancha et moi, mon parking souterrain n'est qu'une petite partie d'un vaaaaste parking sur 3 étages pour les gogos qui viennent en vacances dans l'Hérault (la rime les amis, la rime).
Bref, je m'approche de l'entrée du parking public (qu'il est privé en vrai mais il est accessible aux cons de touristes donc il est un peu public hein), je sonne à l'interphone. Une fois, deux fois (attends, 8 heure, c'est l'heure du pastaga donc faut pas être pressé), trois fois... Quatrième fois "krrrrrrchhhhhhkkrrrrr-j'écokkrrrrrrrte". J'explique mon problème, en criant pour être sûre qu'on m'entende. Plus rien. Plus de bruit. Suspens. Et là j'entends un "clic". Ô joie, bonheur, liesse dans mon coeur! J'ouvre la porte...

Et je me retrouve dans le local à vélo. 

Bon heureusement la deuxième tentative fut la bonne, on m'a ouvert un ascenseur que j'avais même pas vu qu'il y en avait un. Ma plancha et moi on a pu rejoindre ma voiture. Soulagées.

La morale de cette histoire: 
Pour aller au boulot, le vélo c'est rigolo et en plus, ça muscle le cuissot!




mercredi 26 juin 2013

La fille qui donne sa langue au chat

Bonjouuuuuuur!

Aujourd'hui, c'est moi Ioda-le-mignon-petit-chat qui prend la parole! Non parce que je constate qu'on vous a jamais parlé de moi alors que je suis tellement exceptionnel et merveilleux que je mérite au moins un blog qui me serait consacré. J'en ai touché un miaou à ma coloc' (elle se prend pour ma mère mais faut qu'elle se calme oh!) mais elle m'a dit qu'il fallait pas déconner non plus.

Donc moi c'est Ioda, j'ai 3 mois et je suis super actif! Sans blague, c'est quoi ces humains relous qui veulent dormir une nuit entière? Non mais moi j'ai pas de temps à perdre! Déjà c'est scandaleux d'éteindre la lumière à 23h, je suis pas fatigué! J'en profite pour faire la nouba dans le débarras, des fois je me prend des balais sur la tronche mais je m'en fouuuus haha! 
Oh pinaise! Un orteil qui bouge sous le drap: mode chasseur nocturne activé... Proie en vue... Verrouillage de la cible... Feuuuuu! Hahahaha c'est trop fuuuuun! Oh ! Y'a un truc qui me suit ! Mais c'est insupportable ! Dès que j'essaye de l'attraper, ça s'en va ! Rhaaaa je tourne en rond mais j'arrive pas à le chopper ! Haaaan mais c'est ma queue hihihi je suis un peu bête des fois !
Oh la vache j'ai les yeux qui piquent, je crois que je vais rzzzzzzzzzzzzzz

CA Y EST IL EST 5h30 ET JE SUIS AU TAQUET!!! 

Eh eh! T'es réveillée!? Ca fait quoi si je te bouffe l'oreille? OOOOOOH! Tu me dégages pas comme ça! Pour la peine je vais te bouffer les orteils niark niark niark! Wahou trop cool je peux me hisser partout dans l'appart juste à l'aide de mes griffes! C'est trop bien! Haaan! J'avais jamais remarqué que le radiateur avait des petits trous spécialement pour que je grimpe dessus ! Ca fait du bruit dis donc, mais je m'en fous parce que moi je suis réveillé ! La salle de bain c'est sympa aussi, je fais une confetti party avec un rouleau de PQ!
Eh! Mais tu fais quoi là ? Non! Non pas la peau du cou tu vas me la détendre! Mais lâche moi! Ok ok je me calme! Vas y je te fais le regard "j'ai rien fait, je suis juste un trop mignon petit chat!". Héhéhé elle s'est attendrie la naïve! Et c'est repartiiii mon kikiiiii!

QUOI? Je dois arrêter de dire des conneries? Mais pffff quoi! Trop relou cette meuf qui occupe mon territoire! Heureusement qu'elle se rend un peu utile en nettoyant mes crottes !


Signé: Ioda, jeune Chadawan


lundi 10 juin 2013

La fille qui va en Creuse



C’est l’histoire d’une fille dont le Chéwi est creusois d’origine. Notez la rareté du garçon qui vient d’un des départements les moins peuplés de France. On sait les dénicher ou on sait pas. Et moi je sais. Même que des fois je vais à Guéret, dans la Creuse, pour rendre visite à ses parents (et à son chien taré).

Ce week-end donc, j’étais en Creuse chez les parents de Chéwi. J’y suis allée en voiture, en passant par les petites routes, c’était sympa et économique alors pour le retour, j’avais décidé qu’on prendrait le même chemin.

Dimanche 15h, nous voici dans la voiture direction Clermont-Ferrand, capitale des volcans. On met quand même le GPS, mais juste pour avoir une idée du temps que l’on va mettre.  On arrive dans le premier patelin, pas de chance c’est la fête du pain bis et du jambon (véridique, le 1er dimanche de Juin à Ajain, c’est la teuf du cochon), avec défilé de tracteurs customisés et manèges dans la grand’rue.
Pas démontés pour un sous on fait demi-tour pour récupérer la 2x2 voies et sortir au prochain village. Oui mais voilà, y’avait une sortie, mais pas d’entrée d’autoroute ! Le truc super logique quoi.
Un peu blasés, on suit le GPS sauf qu’en fait ce c** nous fait rouler 5km pour qu’on puisse faire demi-tour. De retour dans le village, on choppe Obélix (oui le type était déguisé en Obélix) pour lui demander si le bout de la rue est bloquée, il répond qu’il faut attendre la fin du défilé. On le remercie et là

HORREUR ET DAMNATION : pour nous permettre de profiter un maximum de l’ambiance festive du moment, il nous balance une grosse poignée de confettis dans la voiture. Imaginez des millions de petits bouts de papier éparpillés partout (y compris dans ma dense chevelure), sous les sièges, dans des endroits inaccessibles… 
Sache Obélix, mon amis, que si je te retrouve, c’est armé d’une pince à épiler que je te laisserai nettoyer ma caisse.

BREF, on commence à être franchement énervés, on avise une mamie qui n'a PAS de confettis sur elle et qui passait par là, nous indique un chemin « en terre mais tout à fait carrossable ! ». Tout à fait carrossable ça veut dire en vrai une route non goudronnée, pleine de boue avec des nids de poule. Moult cahots plus tard, nous voici de nouveau sur la bonne route direction Chénéraille (des noms qui sentent bons l’isolement et la cambrousse humide).

Enfin soulagés d’être en bonne voie pour Clermont après avoir perdu 40 minutes dans ce bled de 400 habitants, on arrive à Chénéraille.

Sauf que quand le destin se ligue contre Chéwi et moi, il y va pas de main morte. Après la fête du pain bis et du jambon, on se retrouve coincés par la course cycliste du dimanche sans aucune information sur l’existence d’un itinéraire bis. 

Donc pour résumer, ça fait 1 heure qu’on roule, on a parcouru 40 km à tout péter et il nous reste encore 90 km avec un temps de parcours estimé à 2h.

Dépités, on est finalement passé par l’autoroute. En plus il a flotté tout le week-end.

La morale de cette histoire:
 « Dimanche en Creuse journée heureuse, dimanche ailleurs, dimanche meilleur »